Pulchérie: une comédie héroïque de Pierre Corneille représentée pour la première fois le 25 novembre 1672 au Théâtre du Marais

Pulch rie par Corneille.Pulch rie est une com die h ro que de Pierre Corneille repr sent e pour la premi re fois le 25 novembre 1672 au Th tre du Marais. Elle est inspir e de la fin de la vie de Pulch rie, imp ratrice byzantine de 450 453.Cette pi ce est l'avant-derni re de Corneille.Pierre Corneille, aussi appel le Grand Corneille ou Corneille l'a n , n le 6 juin 1606 Rouen et mort le 1er octobre 1684 Paris (paroisse Saint-Roch), est un dramaturge et po te fran ais du xviie si cle.Issu d'une famille de la bourgeoisie de robe, Pierre Corneille, apr s des tudes de droit, occupa des offices d'avocat Rouen tout en se tournant vers la litt rature, comme bon nombre de dipl m s en droit de son temps. Il crivit d'abord des com dies comme M lite, La Place royale, et des tragi-com dies comme L'Illusion comique (1636), Clitandre (vers 1630) et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgr les critiques de ses rivaux et des th oriciens. Il avait aussi donn d s 1634-35 une trag die mythologique (M d e), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lan a dans la voie de la trag die historique - il fut le dernier des po tes dramatiques de sa g n ration le faire -, donnant ainsi ce que la post rit consid ra comme ses chefs-d'oeuvre: Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, H raclius et Nicom de.D u par l'accueil rencontr par Pertharite (1652, pendant les troubles de la Fronde), au moment o le d but de sa traduction de L'Imitation de J sus-Christ connaissait un extraordinaire succ s de librairie, il d cida de renoncer l' criture th trale et acheva progressivement la traduction de L'Imitation. Plusieurs de ses confr res, constatant leur tour que la Fronde avait occasionn un rejet de la trag die historique et politique, renonc rent de m me crire des trag dies ou se concentr rent sur le genre de la com die. Tent d s 1656 de revenir au th tre par le biais d'une trag die grand spectacle que lui avait command e un noble normand (La Conqu te de la Toison d'or, cr e Paris six ans plus tard fut l'un des plus grands succ s du si cle), occup les ann es suivantes corriger tout son th tre pour en publier une nouvelle dition accompagn e de discours critiques et th oriques, il c da facilement en 1658 l'invitation du surintendant Nicolas Fouquet et revint au th tre au d but de 1659 en proposant une r criture du sujet-phare de la trag die, OEdipe. Cette pi ce fut tr s bien accueillie et Corneille encha na ensuite les succ s durant quelques ann es, mais la faveur grandissante des trag dies o dominait l'expression du sentiment amoureux (de Quinault, de son propre fr re Thomas, et enfin de Jean Racine) rel gua ses cr ations au second plan. Il cessa d' crire apr s le succ s mitig de Sur na en 1674. La tradition biographique des xviiie et xixe si cles a imagin un Corneille confront des difficult s mat rielles durant ses derni res ann es, mais tous les travaux de la deuxi me moiti du xxe si cle r v lent qu'il n'en a rien t et que Corneille a achev sa vie dans une confortable aisance.Son oeuvre, 32 pi ces au total, est vari e: c t de com dies proches de l'esth tique baroque, pleines d'invention th trale comme L'Illusion comique, Pierre Corneille a su donner une puissance motionnelle et r flexive toute nouvelle la trag die moderne, apparue en France au milieu du xviie si cle. Aux prises avec la mise en place des r gles classiques, il a marqu de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a cr es: des mes fortes confront es des choix moraux fondamentaux (le fameux dilemme corn lien ) comme Rodrigue qui doit choisir entre amour et honneur familial, Auguste qui pr f re la cl mence la vengeance ou Polyeucte plac entre l'amour humain et l'amour de Dieu. Si les figures des jeunes hommes pleins de fougue (Rodrigue, le jeune Horace) s'associent